Qui suis-je ?
Moi câest Camille. Je suis maman de 3 petites filles, couturiĂšre passionnĂ©e, entrepreneure et amoureuse du pĂšre de nos filles depuis bientĂŽt une dĂ©cennie (le temps passe trop vite đ). Edmond et moi on sâest rencontrĂ©s Ă lâĂ©cole, puis on sâest perdus de vue. AprĂšs mon voyage en Australie et juste avant que je pense repartir habiter en Australie (spoiler : jâavais achetĂ© mon billet pour repartir, mais en vrai, je ne suis jamais repartie ..) lâamour nous a frappĂ© en plein cĆur.
Depuis le dĂ©but de notre relation, nous avons toujours su quâun jour nous ferions un projet ensemble, mais on a laissĂ© la vie faire les choses, sans presser, sans chercher Ă savoir ce que serait ce projet.
Et puis il est arrivĂ© sans quâon sâen rende compte ce projet. Moi, passionnĂ©e de couture depuis quelques annĂ©es et lui, patron de cafĂ©-concert reconvertit en dĂ©veloppeur web, ça a donnĂ© TidyDo.Â
La couture, une histoire de famille
La couture, jâai toujours su que jâen ferais un jour. Ma grand-mĂšre en faisait et ça mâa toujours passionnĂ©. Je me souviens la regarder avec admiration, toujours une Ă©pingle entre les lĂšvres. Je me souviens encore de sa respiration, toute concentrĂ©e quâelle Ă©tait. Elle mâa mĂȘme confectionnĂ© quelques robes et pantalons.
Jâai touchĂ© ici et lĂ une machine Ă coudre, mais sans plus. Et quand LĂ©a est nĂ©e, la couture est vite devenue une Ă©vidence. Jâai dĂ» tellement en parler sans jamais me mettre Ă lâaction que pour le premier NoĂ«l de LĂ©a, Edmond mâa offert un livre de couture : Blanca Popp : la couture point par point. Je lâai lu, relu et puis un jour je me suis dit que câĂ©tait bien dâavoir un livre de couture, mais avoir une machine Ă coudre ce serait encore mieux ! Et sur un coup de tĂȘte, je me suis rendue dans le magasin le plus proche de chez moi pour acheter une machine Ă coudre. Et paf ! Ăa fait des Chokapik !
Le coup de foudre. Depuis ce jour, jâai cousu des centaines de projets, pour LĂ©a, pour moi, pour offrir, pour Fleur et Luna ensuite, pour Edmond. Bref, tout le monde a eu son lot de cadeaux fait main. Quel bonheur de pouvoir crĂ©er de jolies choses avec ses mains.
Nous ne sommes pas des standards
Pour moi mâhabiller, câest compliquĂ© et ça lâa toujours Ă©tĂ©.
Trop jeune, mes pantalons Ă©taient trop courts ou alors, j’Ă©tais trop grande du haut de mon 1,75 mĂštre. Et en grandissant, ma taille sâest Ă©paissie. VoilĂ pourquoi je ne peux pas mettre de pantalons tailles haut du commerce : mon tour de hanche fait un petit 38 et mon tour de taille Ă©quivaut Ă un 44. Si je prends un 38, je dois arrĂȘter de respirer pour espĂ©rer pouvoir fermer mon pantalon. Et si je prends un 44, jâai lâimpression de porter un parachute. Jâai donc toujours cru que les pantalons tailles hautes nâĂ©taient pas faits pour moi, tout simplement.
Et quand jâai commencĂ© Ă coudre, jâai eu une rĂ©vĂ©lation qui concerne mon propre corps. AprĂšs avoir cousu des accessoires et des vĂȘtements bĂ©bĂ©s, histoire de me faire la main, jâai dĂ©cidĂ© de me coudre des vĂȘtements. Le 4á” projet que jâai cousu pour moi (oui, jâai rĂ©pertoriĂ© tous les projets que jâai faits, depuis le premier jour ! #jaimefairedeslistes), câĂ©tait une robe pour La Vieille Boucle Ă Lustin. Câest une course de vĂ©los ancĂȘtres et pour lâoccasion, tout le monde est habillĂ© en vintage. Jâai dĂ©cidĂ© de faire une robe rouge Ă pois blanc en mixant un haut de patron avec une jupe cercle + tulle pour donner du volume. Il fallait aussi que je puisse allaiter avec, jâai donc fait quelques modifications.
Bref. Ce que jâai compris avec cette robe, c’est ceci : mon corps nâest pas un standard ! Et pour de vrai, ça a changĂ© ma vie.
Quand tu commences Ă te coudre des vĂȘtements, tu dois prendre tes mensurations. Et câest lĂ que jâai compris pourquoi jâavais toujours eu des soucis avec mes pantalons.
Je savais bien que je nâĂ©tais pas dans les normes, mais là ça devenait limpide et surtout, jâavais un moyen pour contrer ça .. Me faire mes propres vĂȘtements. En plus de ça, jâai une gĂ©nĂ©reuse poitrine et ça ne mâaide donc pas du tout Ă acheter des vĂȘtements standards.
Je choisis la qualité
En devenant maman, jâai Ă©galement commencĂ© Ă faire encore plus attention aux choses que jâachetais en terme de qualitĂ© pour LĂ©a mais aussi pour nous. Des produits bio, des tissus certifiĂ©s, des achats qui respectent la nature. En cousant des accessoires pour LĂ©a et pour notre quotidien jâen ai retirĂ© 2 grands bĂ©nĂ©fices :
Je savais maintenant oĂč jâavais achetĂ© les tissus et je pouvais choisir les certifications que je voulais pour mon bĂ©bĂ©. Car il existe diffĂ©rentes certifications pour les tissus, comme le Oekotex standard 100, le GOTS et le bio. Et en plus de ça, jâai pu rĂ©aliser des accessoires pour LĂ©a que je nâaurais pas pu me permettre dâacheter Ă ce moment lĂ . Parce que payer 20⏠pour un lot de 10 lingettes, câĂ©tait compliquĂ© pour moi, surtout quâil mâen aurait bien fallu 50 des lingettes ! Edmond venait de reprendre des Ă©tudes et nous vivions sur mon seul salaire, Ă trois. Jâaurais pu les acheter dans un magasin par cher, mais je nâaurais alors pas Ă©tĂ© sure de la qualitĂ©.
Et quand je suis tombĂ©e enceinte de Fleur et puis de Luna, je cousais depuis quelques annĂ©es dĂ©jĂ . Je me suis cousu quelques vĂȘtements de grossesse et de beaux accessoires. Ensuite, je n’ai plus jamais arrĂȘtĂ©, jusqu’Ă me coudre mes vĂȘtements et aussi ceux des filles.
La suite ? J’ai dĂ©cidĂ© d’en faire mon mĂ©tier et de partager toutes les connaissances que j’ai acquises durant ces derniĂšres annĂ©es â€ïž
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